Le Modérateur Posté(e) February 4, 2022 Signaler Share Posté(e) February 4, 2022 Les voyageurs en Thaïlande dont les tests PCR sont positifs courent un risque très élevé d'être pris dans un système kafkaïen dont personne ne les a avertis avant leur départ. Les hôtels SHA+ et ASQ où les voyageurs sont amenés à séjourner doivent tous être liés avec un hôpital spécifique, généralement un hôpital privé. Si un voyageur séjournant dans un hôtel est testé positif, le client n'a d'autre choix que d'être hospitalisé dans cet hôpital spécifique pendant 7 à 10 jours à ses frais - généralement environ 10 000 THB par jour. Dans la plupart des cas, les touristes sont priés de payer ce montant à l'avance et de régler cela avec l'assurance plus tard. Ils risquent de ne pas être indemnisé pour leurs frais d'hospitalisation. Partager une chambre d'hôtel avec un patient COVID vous oblige aussi à une quarantaine de 7 à 10 jours en tant que cas contact. Ce n'est généralement pas inclus dans la couverture d'assurance, ce sera donc entièrement à vos frais. Les tests PCR sont effectués par l'hôpital qui a le droit exclusif de recevoir tous les patients de l'hôtel en question. Vous devez faire deux tests PCR le premier jour et le cinquième jour de votre voyage, et les autorités préfèrent que vous fassiez le test les deux fois dans le même hôtel. Certains voyageurs se demandent si les tests PCR sont les mêmes que dans leur pays, car ils sont positifs à leur arrivée en Thaïlande, alors qu'ils viennent d'être testés négatifs il y a 48 heures. Tous les voyageurs pensent qu'ils sont correctement assurés car lorsqu'ils ont demandé le Thailand Pass, leur assurance maladie a été approuvée. Mais lorsque le voyageur arrive ici, il n'est pas couvert en raison des petits caractères de la police d'assurance. Parfois, l'assurance ne couvre que si le patient présente des symptômes ou est hospitalisé dans un hôpital, et non dans un "hospitel". En effet, en Europe, un asymptomatique ne coûte rien, ici il coûte 100 000 bahts et les assurances ne voient pourquoi elles devraient payer pour zéro service hospitalier, juste une quarantaine. Les hôpitaux thaïlandais maintiendront le patient en quarantaine quels que soient les symptômes et pendant le nombre maximum de jours qu'ils peuvent facturer, le tout uniquement en fonction de l'avis de l'équipe de médecins de l'hôpital auquel votre hôtel est associé. Dans d'autres situations, il s'est avéré que l'assurance ne couvre que si le patient est admis dans un hôpital public. Mais le patient n'a pas le droit de refuser d'être hospitalisé à l'hôpital privé qui a obtenu un contrat d'exclusivité avec son hôtel. Le voyageur devra payer lui-même les 100 000 THB. Une résidente danoise de Bangkok qui fait partie d'un réseau de secours à ces malheureux voyageurs vivant ce cauchemar dit à ScandAsia, qu'elle est arrivée à la triste conclusion que la chose la plus sûre à faire est de NE PAS venir en Thaïlande tant que le Thailand Pass existe. Pendant un certain temps, son réseau a pu extraire les patients résidant en Thaïlande de l'emprise des hôpitaux "qui ne font que suivre les règles" et les transférer en auto-isolement à domicile ou dans les hôpitaux publics, mais les autorités thaïlandaises se rebiffent et empêchent ces solutions maintenant. Il y a tellement de situations particulières et toutes les décrire n'est pas possible ici, dit-elle. Mais elle souhaite ajouter un conseil utile : Si vous avez eu Covid au cours des 2-3 derniers mois avant votre arrivée en Thaïlande, vous devez apporter avec vous un certificat de rétablissement médical indiquant en détail vos antécédents Covid avec la signature d'un médecin. Cette documentation peut vous aider à ne pas devenir une autre victime injuste de cette dystopie. Si vous montrez cette preuve et insistez sur le fait que votre résultat positif est très probablement dû au fait que le test détecte les cellules mortes de votre infection passée, vous pourrez peut-être éviter d'être détenu. En effet, après avoir guéri de Covid, les tests peuvent s'avérer encore positifs pendant un certain temps même si vous n'êtes plus dangereux pour votre prochain. ASEAN NOW en français rappelle que le malentendu vient du fait que TEST & GO, Thailand Pass et tutti quanti ne sont PAS adaptés aux touristes normaux, c'est juste un moyen de rentrer en Thaïlande pour qui doit le faire et peut prendre le risque de se faire coincer à cause d'un test. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...