Des Thaïlandaises esclaves sexuelles au Nigeria

[Le Modérateur]

Thai Rath a rapporté que les mères de huit femmes thaïlandaises se trouvaient à la Fondation Paveena Hongsakul à Pathum Thani hier après que leurs filles ont été amenées à offrir des services sexuels au Nigeria.

 

Ces huit femmes ainsi que quatre autres ont répondu à des publicités sur Facebook disant qu'elles seraient payées 50 000 bahts par mois pour offrir des massages traditionnels thaïlandais. L'annonce indiquait qu'il n'y avait pas de frais annexes pour obtenir ce travail et que tout se passait dans un commerce tenu par une femme thaïlandaise avec un mari nigérian.

Lorsque les filles sont arrivées en mai, elles ont reçu 50 000 bahts le premier mois, mais le second, elles n'ont été payées que 21 000 bahts. On leur a dit que si elles voulaient plus, elles devaient fournir des services sexuels. Elles ont toutes refusé et ont ensuite été détenues contre leur gré et agressées. Leurs passeports leur ont été confisqués.

Elles ont réussi à joindre leurs parents qui sont allés voir des autorités locales qui ont contacté Paveena dont la fondation aide les enfants et les femmes. Paveena est en contact avec les agences thaïlandaises qui aident les compatriotes à l'étranger ainsi qu'avec les fonctionnaires consulaires au Nigeria.

Deux filles sont originaires de Kalasin, quatre de Khon Kaen et deux de Nong Bualamphu, toutes des provinces du nord-est de la Thaïlande.

Paveena a déclaré avoir traité cette année 115 cas de trafic sexuel au Cambodge (36), à Bahreïn (19), au Nigeria (12), au Myanmar (11), à Dubaï (10), aux Philippines (8), à Oman (5) , Corée (3) et deux en Malaisie. Neuf autres dans d'autres pays.

Elle a mis en garde les femmes contre les annonces concernant les emplois de masseuse traditionnelle à l'étranger parues sur Facebook. 

A ce stade, on ne sait pas précisément où se trouvent les 12 femmes attirées en Afrique ni si les proxénètes (thaïlandaise et nigérian) sont encore en liberté.