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Lutter contre l'influence de la mafia chinoise en Thaïlande commence par faire le ménage dans la police de l'immigration selon Surachate

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Plus de 80 policiers de l'immigration, dont trois ayant le grade de général de division, seront convoqués pour être interrogés. Ils auraient aidé un groupe de "capitalistes douteux" (comprendre mafieux) chinois à résider en Thaïlande, a annoncé Naewna média proche de la police.

Le Grand Flic lieutenant-général Surachate Hakparn a déclaré qu'une réunion aura lieu cette semaine sur cette affaire avec deux des trois généraux de division pourtant ses collègues de promo.

Dans un premier temps, ils seront accusés d'avoir exigé ou accepté des pots de vins et pour avoir mal agi dans le cadre de leur fonction.

80 policiers peut sembler important mais la police de l'immigration compte plus de 20 000 agents et l'élimination des agents corrompus la renforcera, a déclaré le lieutenant-général Surachate.

Cette enquête découle de plus de 1 000 cas dans le Nord et de plus de 3 000 cas dans le Nord-Est où des citoyens chinois ont obtenu des visas d'étudiant ou ont vu leur visa prolongé pour résider dans le pays par l'intermédiaire d'une fondation.

Plus tôt Pol. Le général Surachet a déclaré que le service d'action 191 et la police du Département des enquêtes spéciales (DSI) avaient fait une descente le 22 décembre dans une maison à Thungmahamek utilisée pour cacher des immigrants chinois illégaux, mais tous sauf un ont été libérés en échange de pots-de-vin, a déclaré INN News. On ne sait pas quel service la police les a libérés, en échange de 4 millions de bahts délivrés par un émissaire chinois à une interprète dans une station service. A qui l’interprète a donné les 4 millions ? 1,5 million sur les 4 se seraient d'ailleurs volatilisés.

Par la suite, les enquêteurs ont demandé au tribunal d'émettre des mandats d'arrêt contre 16 suspects policiers pour avoir exigé ou accepté des pots de vin. Tous les suspects ont nié les accusations et ont été libérés sous caution.

Par ailleurs, La police royale thaïlandaise se joindra aux agences concernées pour contrôler les entreprises appartenant à des étrangers en Thaïlande, selon le porte-parole de la police royale thaïlandaise, le major général de police Archayon Kraithong.

Le général Pol Archayon Kraithong a déclaré qu'il y avait des groupes de Chinois qui investissaient en Thaïlande via des prête noms thaïlandais ou bien des ressortissants chinois qui ne détenaient que des visas touristiques et dirigeaient diverses entreprises, notamment des magasins et des restaurants à Yaowarat, le quartier chinois de Bangkok, ce qui nuit aux entreprises des Thaïlandais.

Il a déclaré que le système de paiement chinois utilisé dans ces commerces permet à l'argent de retourner en Chine directement pour éviter les impôts en Thaïlande. On ne sait pas si ce système est simplement la preuve que les Zero Dollar Tour existent toujours ou bien si la mafia chinoise a franchi un nouveau cap et maintenant "saisi" l'argent des touristes également non-chinois dans ses commerces chinois en Thaïlande.

Pol Gen Archayon a déclaré sérieusement que la police appliqueraient strictement les restrictions sur les entreprises appartenant à des étrangers en Thaïlande.

Le Daily News a rapporté que des agents de la criminalité environnementale a répondu aux plaintes concernant la pollution de l'air provenant de deux usines de Lamlukka à Pathum Thani, au nord de Bangkok.

Dans les usines en question, 200 tonnes de déchets électroniques importés étaient traitées. Des machines ont été saisies.

Les dirigeants des deux usines font face à des accusations d'exploitation illégale, de possession illégale d'articles réglementés de catégorie trois et de conduite d'une entreprise illégale. Ces usines seraient possédées par des Chinois.

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BANGKOK 22 mars 2023 20:19
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