Le Modérateur

Le chef du DSI (FBI local) est muté à la suite d'une affaire de corruption liée à la mafia chinoise

1 message dans ce sujet

suite de cette affaire

 

Le directeur général du Département des enquêtes spéciales (DSI ou FBI local), Triyarith Temahivong, a été brusquement transféré à l'Institut médico-légal du ministère de la Justice par une ordonnance émise mercredi par le ministre de la Justice Somsak Thepsuthin.

Triyarith assumera le poste de directeur par intérim de l'institut, tandis que le chef de l'institut, Pol Maj Suriya Singhakamol, remplacera Triyarith en tant que chef par intérim du DSI jusqu'à une nomination officielle.

L'ordre de Somsak n'explique pas la mutation éclaire de Triyarith, mis mentionne l'"échange" de positions des deux hommes pour "l'efficacité et la performance du DSI et de l'Institut médico-légal" et pour permettre les deux hommes à faire les travaux pour lesquels ils sont le plus aptes.

Les transferts de Triyarith et de Suriya prennent effet immédiatement.

La mutation de Triyarith est considérée comme une rétrogradation voire une sanction, car le DSI est une organisation plus grande, avec plus de personnel et avec responsabilité et prestige, c'est le Must souvent comparé au FBI américain et supposé incorruptible.

Des observateurs ont toutefois souligné que le retrait brutal de Triyarith serait lié au scandale en cours, dans lequel certains responsables du DSI sont impliqués, ainsi que de nombreux autres policiers. De l'argent aurait été extorqué à des hommes d'affaires chinois impliqués dans des entreprises illégales, en échange de leur libération.

Cinq responsables du DSI, neuf de l'unité 191 (elle aussi la fierté de tout un pays), un officier de l'armée et un interprète chinois ont été arrêtés pour avoir extorqué environ 9,5 millions de bahts à un groupe de Chinois liés à des entreprises illégales en Thaïlande.

Le groupe d'officiers avait arrêté 11 personnes, surtout des Chinois, dans une maison qui aurait été louée par l'ancien consul de la République de Nauru le 22 décembre. Tous sauf un ont été libérés et tous les Chinois ont fui le pays après avoir donné de l'argent aux officiers.

Il s'agit donc de la suite de l'affaire décrite hier. Au départ, on n'a accusé que la police de l’immigration et les médias considéraient que officiers de l'immigration avaient été arrêtés justement par la DSI et l'unité 911 car il était impensable de prétendre que des incorruptibles étaient corrompus. Il appert maintenant que toutes les différentes unités ont touché des pots-de-vin.  Plus grave encore, elles ont touché fin décembre alors que les affaires de corruption liées à la mafia chinoise faisaient déjà la Une des médias. On note également que les policiers corrompus ne sont pas poursuivis par la justice.

Les enquêtes sur la corruption montrent qu'elle a largement augmenté sous le règne de l'armée au pouvoir (modulo les deux premières années) alors que Chan-o-cha avait justifié son coup d'état par la corruption du gouvernement élu.

Triyarith

1674028186714-1.thumb.jpg.01aaa02538a34ba85c99e416a105c03c.jpg

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites



BANGKOK 27 mars 2023 01:35
Sponsors