Le Modérateur Posté(e) April 11, 2017 Signaler Share Posté(e) April 11, 2017 Usine Saint-Gobain de Pont-à-Mousson, en avril 2016. SEBASTIEN BOZON / AFP Le continent asiatique représente 8 % du chiffre d’affaires du groupe tricentenaire. Une proportion qui pourrait doubler d’ici à 2020. Janvier 2015, Saint-Gobain choisit de fêter, à Shanghaï, les 350 ans du groupe créé en 1665 par Louis XIV et Colbert. « L’Asie est symbole pour nous de dynamisme, d’avenir et d’innovation », expliquait alors Pierre-André de Chalendar, le PDG du groupe de distribution et de fabrication de matériaux de construction. Deux ans plus tard, début avril, revenu dans cette ville chinoise rencontrer les responsables de la zone, il appréciait cet élan, au regard des projets de développement présentés par les équipes locales. L’accélération évoquée se confirme, même si le rythme diffère dans la douzaine de pays où le français produit ou vend, de la Chine à l’Australie, en passant par l’Indonésie, la Malaisie et même l’Union du Myanmar. Si la Chine représente près de la moitié des 2,4 milliards d’euros de chiffre d’affaires réalisés dans cette région, le Vietnam, dernier arrivé dans le groupe, avec ses 124 millions d’euros d’activités, est, de tous, le pays qui progresse le plus rapidement : 19,7 % en moyenne par an de 2008 à 2016. « Aujourd’hui, c’est la Chine, avec quinze ans de retard », s’enthousiasme le PDG, en évoquant les perspectives de ce pays de 92,7 millions d’habitants, où 40 % de la population a moins de 25 ans, et qui connaît une croissance de 6,2 % par an. Apre concurrence « J’ai cassé les pieds de tout le monde, mais j’étais emballé et suis revenu avec une certitude : il faut s’implanter. » L’idée de s’y installer lui a été soufflée par un ancien patron de Saint-Gobain, Roger Fauroux, lors d’un voyage au Brésil en 2006. « Vous devriez vous intéresser à ce pays », lui suggère-t-il. Qu’à cela ne tienne, Pierre-André de Chalendar y emmène sa famille en vacances pendant dix jours découvrir la réalité économique et industrielle de Hanoï à la baie de Halong, en passant par Saïgon, avec tout de même un crochet au Cambodge, pour voir les temples d’Angkor. « J’ai cassé les pieds de tout le monde, mais j’étais emballé... suite ici http://www.lemonde.fr/economie/article/2017/04/10/en-asie-l-avenir-de-saint-gobain-passe-notamment-par-le-vietnam_5108789_3234.html Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...